IA

Le 02/05/2024

Le devenir de l'agilité avec l'intégration de l'IA - Partie 3

Dans les deux premières parties de l’article, nous avons parlé de ce qu’est l’IA et en particulier de Chat GPT et CoPilot. Pour finir, nous souhaitions vous proposer d’autres outils qui pourraient vous aider dans votre quotidien agile et nous conclurons cet article sur notre perception de leur usage.

D’autres outils ? Oui, bien sûr. On parle de ChatGPT, CoPilot. Quels sont ceux qui pourraient être utiles dans notre quotidien ? Voici ceux qui m’ont particulièrement plu : 

Quillbot : un outil pour se paraphraser avec des formulations plus élégantes selon l’intention que l’on souhaite donner (formel, amical, simple, etc.). 

Loom : il peut enregistrer des vidéos d’écran et de webinaires. Il accompagne l’utilisateur en auto-éditant des titres et en proposant des découpes des vidéos. Il pourra être utile pour un webinar ou une démo qui serait enregistrée. Cette synthèse vidéo et le séquencement sont un réel gain de temps pour les utilisateurs. 

Evernote : c'est une application déjà connue pour la prise de notes et la centralisation. Elle a ajouté de l’IA pour la recherche d’information. Par exemple : “Peux-tu m’ouvrir mes notes de mes 5 dernières réunions avec Patrick ?”. Autre avantage, elle arrange le contenu de nos notes pour qu’elles soient plus facilement relues. 

Airfocus : c’est un outil de gestion de produit pour prioriser les fonctionnalités et roadmaps avec renfort d’intelligence artificielle. Ainsi, il pourra générer des idées et des premiers jets pour ne pas commencer avec une page blanche. Il pourra faire des propositions d’User Stories. Il analyse les feedbacks et détecte les sentiments de leur contenu pour en déduire la perception d’un support créé. Enfin, il peut simplifier le jargon des documents générés pour les non-techniques.

Pour les développeurs : 

Tabby : c’est un assistant de codage autonome nourri par l’IA open source. 

Hugging face : il s’agit d’une solution open source qui propose une plateforme de partage de modèles de codes et de jeux de données afin de générer de l’apprentissage automatique.

Il ne faut tout de même pas oublier que de nombreux outils que l’on utilise intègrent déjà, et de plus en plus, l’IA : Miro, Jira, Notion, Figjam, etc.

Pour conclure, les agilistes ont de beaux jours devant eux. L’IA doit être considérée comme un outil ou un facilitateur qui ne doit pas se substituer aux personnes. Pour rappel, l’agilité est la capacité à s’adapter. Il serait donc dommage que les agilistes ne profitent pas de cette opportunité qui permet au Product Owner de se concentrer sur la réelle valeur ajoutée de son métier grâce au gain de temps acquis par la délégation de certaines tâches.

L’avènement de l’IA ne doit donc pas entrer en contradiction avec l’agilité, mais plutôt lui servir. L’utilisation d’IA répond même à certains principes du manifeste Agile, tels que :

  • Notre principale priorité est de satisfaire le client en livrant rapidement et régulièrement des solutions qui apportent de la valeur.
  • La simplicité – l’art de maximiser la quantité de travail qu’on ne fait pas – est essentielle.

L’IA est une nouvelle révolution et elle est lancée, ceci est un fait indéniable. Elle révolutionne notre façon de travailler au même titre que l'arrivée de l’internet et de l’informatique. Néanmoins, les principes qui régissent l’agilité placent l’humain au cœur de celle-ci. À titre d’exemple, on préfère les individus et leurs interactions plutôt que les processus et les outils (ici ChatGPT).

Julie BANSE et Patrick LEGER de la communauté Agile

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