L’UX designer se doit d’identifier les objectifs du projet de son client, afin de penser l’amélioration de l’expérience utilisateur sur une interface numérique donnée. Il peut s’agir d’un site internet ou d’une application mobile. Son travail intervient aussi dans les interactions avec les services.
Impacter
L’objectif d’un UX designer est de proposer une expérience simple, agréable et positive. Il est donc important de comprendre les déclencheurs de cette expérience positive. Pour ce faire, il faut savoir se mettre dans la peau de l’utilisateur pour mieux cerner ses attentes et analyser ce qui est susceptible de l’impacter.
L’interface pensée et designée par l’UX doit répondre à plusieurs critères, les premiers étant l’utilisabilité et l’efficacité. Sa validité repose sur les fondements de l’ergonomie du Web, à savoir : Les lois de la Gestalt, la loi de Fitts, ainsi que la loi de Miller et les critères ergonomiques de Bastien et Scapin.
La loi de Gestalt définit les principes de la perception sur les formes. Le postulat dit que :
« Devant la complexité de notre environnement, le cerveau va chercher à mettre en forme, à donner une structure signifiante à ce qu’il perçoit, afin de le simplifier et de l’organiser »
Ce principe explique la manière dont notre cerveau collecte et interprète ce que l’on voit.
Interpréter des informations
La problématique de l’attention de l’utilisateur est aussi au cœur des critères de Bastien et Scapin. Édités en 1993 par l’INRIA, ils regroupent 900 recommandations ergonomiques et reposent sur la capacité de l’humain à comprendre, mais aussi à interpréter des informations. Cette réglementation, élaborée à partir de travaux en psychologie cognitive, révèle l’importance de cette donnée dans le travail de l’UX.
La principale mission de l’UX est donc intimement liée à la psychologie. L’UX Design fait appel à une méthodologie qui se réfère au comportement humain. Comment les êtres humains pensent-ils et ressentent-ils les choses ?
Accroitre l’adhésion au produit
La psychologie, science des comportements, des processus et des phénomènes mentaux, s’appuie sur une démarche scientifique. La psychologie cognitive – qui implique nos relations à notre environnement- fait intervenir la notion de perception, où nous faisons appel à nos cinq sens. Un stimulus va venir faire réagir un organe. Notre cerveau traite alors l’information perçue visuellement. Prenons à titre d’exemple la question des couleurs :
« AMOUR » écrit en rouge, évoquera le sentiment amoureux.
« AMOUR » écrit en bleu évoquera la solidarité, ou un amour platonique.
En design, les émotions jouent un rôle important dans la perception du service, de l’interface mais aussi de la marque en elle-même. Le design émotionnel permet d’accroitre l’adhésion au produit, au service ou à la marque. Il contribue entre autre à entretenir des relations personnalisées avec les utilisateurs, de les fidéliser ou encore d’accroitre le taux de conversion.
C’est en suscitant des émotions positives chez les utilisateurs, que nous engendrons une expérience utilisateur mémorable.
Isabelle