1. Un outil devenu commun
Depuis plusieurs mois, nous avons tous pu apprécier le fait de pouvoir payer par carte via NFC sans sans taper notre code confidentiel. Fini l’époque où l’on devait passer trois heures à régler en caisse, aujourd’hui d’un simple geste on peut maintenant payer jusqu’à 30 euros !
La phrase “ C’est sans contact ? ” est d’ailleurs devenue monnaie courante dans les supérettes ou les cafés, preuve de l’adoption rapide et de la popularité de cet outil auprès du grand public.
2. Un outil mature, populaire en monétique
La technologie supportant le sans contact ( NFC : Near Field Communication en anglais ) n’est plus si jeune, en effet dès 2004, un consortium international est créé pour promouvoir la technologie NFC .
A partir de 2012, à la suite de longues réflexions (notamment sur la protection des données), les applications NFC se développent alors rapidement.
Les solutions NFC de paiement sont parmi les premières à être exploitées par les fabricants de cartes de paiements ( Mastercard, Visa, American Express) qui en ont profité pour créer des protocoles de paiements spécifiques enclenchés par le contact entre une carte et une plateforme de paiement.
Dès 2012, les premières applications du NFC avec des cartes de paiements commencent à voir le jour (voir photo).
3. Un outil sécurisé dérivé du RFID
A l’origine, le NFC est un dérivé du RFID (Radio Frequency Identification ), une méthodologie permettait de mémoriser et de récupérer des données à distance par le biais de “ radio étiquettes”. Le lecteur “terminal” interrogeait alors par signal radio une étiquette compatible “taguée” pour obtenir des informations.
Le NFC fonctionne d’une similaire mais la fréquence radio utilisée varie par rapport au RFID, rendant la distance de communication plus faible. Cette proximité va renforcer la sécurité des solutions développés en NFC.
4. Un outil avec plusieurs types de supports
On peut trouver deux types de supports pour la technologie NFC, les supports passifs et les supports actifs.
Les supports passifs vont comprendre toutes les plateformes taguées avec du NFC ( ce qui n’implique pas forcément du paiement). Une fois qu’un terminal est tagué avec du NFC il peut alors recevoir les informations provenant de n’importe quel périphérique mobile équipé NFC. Concrètement, une des applications de ce type de systèmes pourrait être le contrôle de billets de concert…
Les supports actifs vont eux permettre de lire l’information présente sur un support (affiche,emballage…), d’une façon proche du QS Code, sans toutefois avoir besoin d’une application spécifique. Dans cette configuration, le but est souvent de proposer une expérience digitale spécifique à son utilisateur .
Bien qu’encore assez rare (mais en forte croissance), le NFC peut aussi fonctionner en pair à pair avec des échanges d’informations entre deux terminaux. Comme applications, on peut par exemple citer l’échange de fichiers, voire d’argent.
5. Un outil aux champs d’applications très larges
C’est en effet une solution qui contrairement à des solutions cousines (iBeacon, RFID) est peu onéreuse, fonctionne de manière passive (pas besoin de configuration), facile à intégrer et qui logiquement se retrouve régulièrement dans notre quotidien.
On peut ainsi trouver des objets taggés en NFC avec notre pass transports, avec nos outils de bureau, dans notre voiture, dans notre maison, bref dans tous nos objets du quotidien.
La plupart des applications du NFC passent maintenant par le smartphone avec un taux de 90 % de nouveaux smartphones équipés d’une fonction NFC.
Si on associe aujourd’hui le NFC au smartphone, c’est pour la multiplicité et la simplicité des services que les applications smartphones peuvent proposer. La dématérialisation des cartes de paiement en est un exemple évident, mais vous l’aurez compris, on peut être bien plus imaginatif…
Alors convaincu et prêt à utiliser le NFC avec vos applications ?
En tout cas, on vous le dit, vous n’avez pas fini d’entendre parler du NFC !
Paul