L’IoT : Un courant multi-secteurs et au centre des technologies

3 avril 2018

6 minutes de lecture

IoT et blockchain : l’exemple de la production d’électricité

François Chezelles, intégrateur blockchain orienté industries chez Talium, est intervenu pour présenter les synergies existantes entre l’IoT et la blockchain. François Chezelles a pris pour exemple la production individuelle d’électricité grâce aux panneaux solaires : une tendance qui va prendre de plus en plus d’ampleur dans les prochaines années.

En matière d’IoT, ENEDIS a pris le pas en commençant par déployer les compteurs communicants, nommés « Linky ». Ces compteurs permettent aux utilisateurs de surveiller leur consommation d’électricité. Demain, le surplus d’électricité que l’on produira pourra être revendu à d’autres particuliers ou entreprises. Pour cela, la production doit pouvoir être étudiée d’où l’intervention de la blockchain.

La blockchain s’appuie sur une technologie et sur un protocole dits « smart contract » qui permettent d’enregistrer la consommation et la production. Grâce à l’identification et l’historisation des données, les utilisateurs produisant un surplus d’électricité seront
clairement identifiés.
Des règles de répartition du delta de production sont aussi inscrites dans la blockchain de façon dynamique et ces informations sont transmises à ENEDIS de manière fiable et sécurisée. Ainsi, ENEDIS pourra gérer les transactions d’énergie entre ses clients.

 

 

IoT et Cloud : utilisation et sécurité

On ne peut dissocier l’IoT du Cloud. C’est la raison pour laquelle une partie des conférences avait pour thématique le Cloud et la sécurité informatique. Ce sujet a été largement discuté par des interlocuteurs de la SNCF et d’EDF. Ces deux sociétés ont pour objectif de basculer l’intégralité de leurs applications vers le Cloud dans une période de 3 ans. SNCF et EDF souhaitent aussi éviter l’utilisation des serveurs hébergés. Pour se faire, SNCF et EDF ont décidé de former leurs équipes en Cloud, en s’appuyant, notamment, sur l’expertise des prestataires dans ce domaine.

La question de la sécurité du Cloud a été remontée et posée à Fluvio Michels, Project Manager chez EDF. Si EDF utilise le Cloud public pour le développement et les tests ; le déploiement et la mise en production des applications restent en local. Ainsi, il faut interconnecter le Cloud local au Cloud public. Parmi les technologies utilisées, on parle du VMWare qui est une application de gouvernance du Cloud au sein des équipes ou ce qu’on appelle le Cloud Management Plateforme (CMP).

Pour finir, un point important a été remonté : quel est l’avenir des administrateurs réseau vis-à- vis de cette migration vers le Cloud ? Cette migration engendrera des formations à cette nouvelle technologie pour qu’ils puissent, par la suite, former les autres équipes.

En conclusion, le Cloud représente aujourd’hui une technologie clef pour les grandes sociétés en ce qui concerne l’hébergement de leurs applications. Ces applications seront plus accessibles et plus simples à implémenter dans le monde du Big Data. Le sujet de la sécurité est fondamental et peut représenter une menace pour certaines entreprises qui exigent un niveau de sécurité de plus en plus élevé.

 

IoT et la santé

Laura BEYALA, chercheuse clinique à l’hôpital Bichat et Christophe NOEL, Président Général d’EASE IOT sont intervenus sur les questions liées aux méthodes de formation aux objets connectés. Ils ont tous les deux insisté sur le développement de l’apprenance, une auto-formation permettant :

  • d’apprendre l’utilité, les usages et les règles de sécurité liés à l’objet
  • de comprendre le fonctionnement de cet objet
  • de retrouver cette formation facilement et rapidement

Cette méthode est adaptée pour tous les acteurs de la santé qu’ils soient professionnels ou simples patients. De plus, elle rendrait la prévention accessible à un plus grand nombre de personnes et réduirait les déserts médicaux. L’internet des objets prend une ampleur considérable dans la formation académique des professionnels, ce qui crée de nouveaux diplômes et de nouveaux métiers.

Mehdi AMMI a imaginé la santé de demain en prenant en compte l’Internet des objets. Les objets connectés créés répondent à des statistiques sur l’évolution des maladies et les causes de décès qui sont en pleine expansion. Durant cette conférence, plusieurs objets ont été montrés tels que les applications, les montres, les verres et les vêtements connectés. L’objectif de ces outils n’est pas de soigner ni de guérir les maladies mais plutôt de faire de la prévention. En effet, grâce aux données récoltées sur une plateforme IoT, un calcul des risques peut être effectué. Ce résultat sera ensuite transféré au médecin qui lui-même sera apte à fournir les soins adaptés au patient.

 

Aurore / Tatiana / Fadi

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