Le 4 décembre dernier, Facebook a dévoilé une version de Messenger destinée aux moins de 13 ans : Messenger kids. Pour l’instant, il s’agit seulement d’une version light de l’application de messagerie instantanée.
Facebook face à une désaffection massive des jeunes utilisateurs
Depuis quelques temps déjà, Facebook semble avoir perdu l’image “cool” de ses débuts. Pour preuve une désaffection des moins de 24 ans, cible privilégiée des annonceurs, au profit d’applications telles qu’Instagram ou Snapchat. Avec Messenger Kids, Facebook propose une nouvelle messagerie destinée aux enfants de 6 à 13 ans.
Une version light de Messenger
Au cours des 18 derniers mois, Facebook explique avoir décidé de co-développer Messenger Kids avec des experts en développement de l’enfance et en sécurité afin de proposer un ensemble de garanties pour satisfaire la plupart des préoccupations. Parents, enfants et associations dans les domaines du développement, de la sécurité en ligne et des médias et technologies infantiles ont également été impliqués dans les recherches.
Grâce à Messenger Kids, les enfants pourront donc discuter avec leurs amis sur une application dédiée. Les parents quant à eux, peuvent garder le contrôle sur l’application, il est par exemple impossible que l’enfant crée son propre profil.
Une attention particulière sur la sécurité
Lors de la présentation de Messenger Kids, Facebook a promis qu’il ne partagerait aucune donnée de la plateforme avec des annonceurs. Pour rassurer les parents, la plateforme assure qu’une équipe de modérateurs sera chargée de surveiller les contenus publiés sur la messagerie. Un logiciel capable de détecter automatiquement les contenus violents a également été mis en place par les équipes de Facebook.
Une expérience addictive ?
Même si elle n’a rien à voir avec l’expérience que propose la version classique de Messenger, l’application Messenger Kids interroge sur son véritable objectif. En effet l’enjeu est de taille pour le site de Mark Zuckerberg qui tente de regagner l’adhésion d’une cible plus jeune quitte à créer une addiction le plus tôt possible…
Dorothée