Hier, j’avais un métier, aujourd’hui j’ai une mission.
Dans un monde globalisé, les entreprises recherchent la meilleure stratégie pour augmenter leur gain et concentrer les équipes sur les actions à fortes valeurs ajoutées. Nous proposons des compétences indispensables au fonctionnement de ces entreprises ne possédant pas ce savoir-faire en interne. Le phénomène « nonemployer puzzle » traduisez par « l’entreprise sans salariés » booste cette tendance.
Pourquoi les entreprises externalisent-elles ?
Pour répondre aux carences de compétences en interne, et ainsi proposer une acquisition rapide de celles-ci par des profils capables d’être performant sur le champs.
Selon le cabinet Datamark, les entreprises économisent près de 33% sur leurs coûts de fonctionnement grâce à l’externalisation. De plus, certains projets peuvent être jugés peu créateurs de revenus. Par conséquent, la stratégie est de confier la réalisation à des sous-traitants.
Autre avantage ? La flexibilité du prestataire. Selon l’évolution du business, le sous-traitant doit répondre à toutes les problématiques de l’entreprise : de nouvelles compétences, une expertise dans un métier que l’entreprise ne maîtrise pas, un nouveau périmètre d’action… Globalement, l’objectif est de gagner en efficacité et en compétitivité tout en réduisant les coûts.
Des chiffres ?
49% des entreprises plébiscitent l‘externalisation pour la réduction des coûts, 39% pour le gain en efficacité, flexibilité et réactivité, et 39% pour le recentrage sur les activités cœur de métier. Et non loin derrière à 36% pour le manque d’expertise en interne (Dynamique entrepreneuriale, janvier 2017).
Il y a de bonnes pratiques à garder en tête. En dehors de la relation contractuelle, il y a l’aspect humain à prendre en compte. Se sentir bien en entreprise peut-être perçu comme « évident et simpliste » mais ces données sont primordiales. L’autre attente des entreprises est l’aspect financier. Restons honnêtes, le prestataire doit pouvoir en vivre et si la spécificité du métier le demande, l’entreprise doit être prêt à payer cette prestation. Certes, elle peut représenter une dépense onéreuse, car la qualité d’un prestataire peut demander en contrepartie un surcoût, mais l’expertise a un prix…qui rapporte gros.
L’externalisation est de plus en plus développée avec notamment la réussite d’Uber, un business model basé sur une entreprise qui n’emploie pas de salariés, les entrepreneurs multiplient le portage salarial, l’externalisation des activités…Un chiffre à garder en tête : 82% des entreprises en France utilisent l’externalisation pour une fonction de leur activité économique. (Observatoire Cegos)
Une prestation qui est achetée est d’abord un service 360. Comme une mission réalisée pour une entreprise, il faut savoir suivre et piloter la prestation, le projet en interne. Le management ne doit pas être négligé par le « prestataire » et être en phase avec l’entreprise en définissant des indicateurs de performances (KPI) que l’on met en place. Ainsi, on suit l’évolution de la relation selon ces résultats. Près de 8 dirigeants sur 10 selon le cabinet Deloitte, pensent que la réactivité et le respect des délais sont les clefs d’une externalisation réussie. Pas de secret, il faut communiquer, avoir des échanges réguliers pour faire évoluer la relation sans la dégrader. Avec cette vision 360, il faut également intégrer tous les services/départements qui peuvent entrer en relation coté fournisseur et coté prestataire en partageant les enjeux des relations.
Un mariage réussi !
La conséquence principale ? Une amélioration de la qualité de l’entreprise. En recourant à l’externalisation, les prestataires permettent à l’entreprise de toujours rester performante et la portent à un niveau d’expertise qu’elle n’aurait sans doute jamais atteint en interne.
L’explosion des entreprises « sans sa masse salariale » n’est pas anodine.
Cette évolution est rendue possible par le développement du web et de la connexion mobile. Cette dernière permet de rapprocher l’offre et la demande, et met en relation l’entrepreneur avec des personnes compétentes. C’est cette évolution qui bouscule le marché de l’emploi et pousse les entreprises à relever le défi de la transformation digitale.
La digitalisation des usages est un réel impact sur les organisations des entreprises.
Il faut profiter des opportunités numériques pour transformer son organisation. Nous le vivons au quotidien chez Nexton, par exemple, avec l’utilisation de LinkedIn. Le recrutement a été bouleversé par le réseau social. Une fois l’outil adopté par l’entreprise, LinkedIn devient l’élément différenciant par rapport aux autres concurrents. Avec plus de 467 millions d’utilisateurs dans plus de 200 pays, LinkedIn est la plus grande source de données professionnelles au monde (en attendant l’évolution du mastodonte Facebook at Work). Il ne faut plus compter sur les outils vintage (CV & lettre de motivation) pour recruter ! Aujourd’hui, le numérique a changé la donne. Ce n’est plus le recruteur qui sélectionne un candidat en recherche active mais l’inverse. Nous sélectionnons des candidats en recherche passive. Parlons de la diffusion des offres d’emploi. Les mots, la description du poste…il faut être inspirant et savoir inspirer ! LinkedIn est l’outil idéal pour recruter. Entrer en contact avec nos pairs, des experts nous offrent de nouvelles interactions et souvent de nouvelles opportunités de business. Pareillement, il nous permet de suivre l’actualité sur des domaines précis, nos secteurs d’activités ; de suivre les entreprises qui officient dans notre domaine.
Les évolutions des métiers BtoB évoluent, le digital nous connecte à l’essentiel, aux professionnels, améliorent notre productivité et favorisent notre réussite professionnelle. Et cette mutation digitale en pleine croissance est propice à une perpétuelle innovation et à des interactions décloisonnées.
Pierre-Alexis